
Les activités sportives contribuent considérablement au maintien d’une bonne santé et à l’entretien du corps. Pour faciliter vos exercices quotidiens, de différents gadgets restent à votre disposition, dont le training mask. Utile surtout pour un ultra-trail, ce masque offre divers avantages. Nous vous exposons ici ses principaux usages ainsi que son importance pour une bonne préparation physique.
Sommaire
Quel lien entre l’ultra-trail et le training mask ?
Connu comme une course en sentier, le trail représente un sport de course à pied, sur une longue distance, en milieu naturel. Sa pratique nécessite un grand effort physique et surtout une bonne endurance. Avant de s’engager dans la compétition, un entrainement assidu s’avère plus que capital. Cependant, comment acquérir ses aptitudes ?
L’effet principal du masque d’entrainement
- Une augmentation de la résistance à la fatigue ;
- Une amélioration de la force des muscles respiratoires ;
- Une croissance de la vitesse, de la puissance et de l’endurance chez les utilisateurs.
En résumé, l’usage du masque d’entrainement limite l’apport d’air dans l’organisme et déclenche une certaine réaction physiologique. Mais, il n’agit ni sur l’hémoglobine ni sur le niveau d’hématocrite. Son principal objectif consiste à habituer le corps de chaque joueur à des conditions d’altitudes importantes. En réduisant la respiration, ce masque renforce les performances cardiorespiratoires et rend l’athlète plus endurant. Il s’avère surtout capital pour ceux qui pratiquent des sports d’élite comme l’ultra-trail.
Quoi savoir de l’origine du training mask ?
Encore appelé masque de sport, cet outil provient de l’idée géniale d’un sportif américain Sean Sherk qui pratiquait le combat MMA (Arts Martiaux Mixtes). Son objectif premier consistait à reproduire les conditions d’un entrainement en altitude dans sa salle de gym. Il a donc créé Elevation Training Mask 2.0 pour se mettre dans une situation de stress. Ce masque réduit l’apport de l’oxygène et améliore ainsi l’endurance cardiovasculaire. Au lieu de vous rendre à la montagne pour bénéficier des effets de l’altitude, vous pourrez porter un masque de sport. Il reste votre meilleur atout pour perfectionner vos performances.
D’ailleurs, aujourd’hui, il s’utilise de plus en plus dans différents autres sports comme le football, les courses, le football américain, le basketball, la boxe et les jeux d’actions. Il prend ainsi de nouveaux noms, dont : masque pour courir, masque d’entrainement, masque de sport et masque d’altitude. Si vous pratiquez plutôt un sport de précision (tir à l’arc) ou de fitness (gymnastique), cet accessoire ne vous servira à rien.
Quelques références du training mask
Pourquoi utiliser un training mask ?

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Il reproduit les hautes altitudes et les phénomènes physiologiques associés comme l’hypoxie ;
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Il entraine les muscles ventilatoires utiles pour l’amélioration des performances d’endurance ;
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Il limite la prise d’air pour renforcer vos poumons et votre cage thoracique, mais n’élimine pas les particules de pollution et n’augmente pas le taux d’oxygène ;
- En régulant l’entrée et la sortie de l’air, le Training Mask améliore progressivement votre souffle comme l’explique le site Dragon Bleu.
Les changements apportés par le masque d’entrainement
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Votre souffle devient profond et votre cage thoracique se renforce ;
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Votre diaphragme et vos muscles du thorax se développent ;
- Votre endurance s’accroit au fil du temps.
Pour éviter de vous fatiguer et de mal entamer vos compétitions, vous devez réduire l’utilisation du masque d’altitude à l’approche de votre match ou de votre combat.
Quelques analyses sur le masque
Pour démontrer les avantages et les effets positifs que garantit l’utilisation du masque d’entrainement, des études ont été effectuées par des chercheurs américains et allemands. L’objectif consistait à évaluer l’impact de l’usage du masque d’altitude sur la capacité aérobie, les fonctions pulmonaires et les variables hématologiques. Pendant six semaines, ils ont testé 24 jeunes, dont 8 femmes et 16 hommes, répartis en deux groupes : l’un portant le masque et l’autre sans masque.
La conclusion des résultats
Au bout de l’expérience, les études ont donné leurs fruits. Au niveau du groupe portant le masque, les seuils ventilatoires ont augmenté. Le masque a donc créé, pendant les séances d’effort, un stress supplémentaire qui fournit un autre stimulus. Ensuite, le masque englobant la bouche ou le nez, l’athlète se voit aspirer une certaine partie du CO2 rejeté. Ceci explique aussi une adaptation au niveau des muscles ventilatoires. L’évolution ainsi observée chez le groupe portant le masque d’entrainement dépasse considérablement celle du groupe contrôle.